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Jusqu'au XI ème siècle la France n'était pas très peuplée, et les noms de l'époque très variés, les individus portaient donc un seul nom qui suffisait à les identifier.
Un siècle plus tard suite à une explosion démographique et une mode de certain noms fort en vogue, l'homonymie devint si fréquente qu'il convint d'ajouter un second nom pour différencier les personnes. Beaucoup se contentèrent de donner au fils le nom du père, d'autres optèrent pour un nom de lieu, de métier, ou encore un sobriquet.
Vers 1350 , la transmission du patronyme était à peu près fixée, puis le pouvoir royal se pencha sur le sujet : Louis XI interdit en 1474 de changer de nom sans autorisation du Roi, puis plusieurs ordonnances tentèrent de créer et codifier l'état civil.
- 1539 Ordonnance de Villers Côteret : obligation pour les curés des paroisses d'enregistrer sur un manuscrit les baptêmes et sépultures de leurs ouailles.
- 1579 Ordonnance de Blois : création des registres de mariage
- Avril 1667 Ordonnance de St Germain en Laye : obligation de tenir le registre en deux exemplaires, l'un devant être remis au greffe du Bailli pour être archivé, l'autre restant entre les mains du curé
- Avril 1736 : nouvelle déclaration concernant l'état-civil . A partir de cette date les registres sont mieux tenus, mais la graphie des noms peut varier considérablement selon les accents locaux, l'humeur du curé..
- 1792 : Création de l'état-civil moderne. Dans le courant du XIX ème siècle l'orthographe des noms se stabilise.
- Création des livrets de famille. Fixation définitive de la graphie des patronymes.